Il y a quelques semaines, on m’a missionné pour aller… au Népal. J’y suis allée pour le compte de l’association mulhousienne Tambour Battant, qui gère des projets culturels en lien avec le service volontaire européen. Tambour Battant participe au projet international, « Mapping Solidarity », subventionné par l’Europe. Il s’agit de permettre un échange de volontaires entre 3 pays Européens, la France, la Pologne et l’Italie et 3 pays hors Europe, le Costa Rica, l’Indonésie et le Népal). 2 ou 3 européens de chaque pays partiront 10 mois dans les pays des autres continents et 1 ou 2 de ces pays là viendront passer quelques temps en Europe. Mon rôle était de faire du repérage : rencontrer l’association Népalaise en charge du projet, voir où les français vivront et ce qu’ils feront comme travail. Je n’étais pas toute seule. Il y avait 3 représentants de TDM2000, l’asso italienne et un de SMIT Creator, l’asso polonaise. Ce dernier était par ailleurs aussi italien. Biki, le directeur népalais de VCD Nepal, nous a accueilli et promener pendant les 5 jours où nous étions sur place. Ce fut intense, nous avons vu beaucoup de choses en très peu de temps.
Après 2 jours de tourisme à Katmandou, lui et Prakash, son chauffeur et ami, nous ont amené dans le Chitwan, région tropicale, dans le village de Torikhet où vit la famille de Biki. Là-bas, les volontaires pourront aider à la librairie du village, à la sensibilisation à l’écologie, à l’accès à l’hygiène et à l’éducation des enfants du slum voisin et il y aurait beaucoup de travail auprès des enfants de l’orphelinat Bharatpur. Nous avons tout visité. Il faisait une chaleur de plomb. Les parents de Biki étaient très accueillants, nous avons passé une nuit chez eux. Puis nous sommes partis pour Pokhara, une ville au bord d’un lac avec vue sur l’Himalaya. Malheureusement, la vue était bouchée par des gros nuages blancs. Mais quand une percée se créait et qu’on pouvait apercevoir un sommet recouvert de neige, je pouvais alors me rendre compte de l’immensité et de l’aura de la chaîne de montagnes les plus hautes du monde.
On est rentré à Katmandou, 4 italiens, 2 népalais et une française dans le Land Cruiser de VDC Nepal, petits humains que nous sommes, humbles devant l’immensité de l’Himalaya (en sanskrit : hima «neige» et alaya «maison, demeure»).
Angelica et Luca en plein débat… avec petit Buddha pour servir de pacificateur ^^
Nous avons visité le temple de Pashupatinath, devant lequel coule la rivière Bagmati. Le bord de la rivière sert de crématorium. Des vaches sacrées se baladent parmi les passants. Des sadhus se confondent avec des statues cachés à l’ombre des stupas.
C’était la mousson, on avait droit à une averse du tonnerre tous les jours vers 17h. Ça faisait du bien d’ailleurs. Dans le village des parents de Biki, il n’a pas plu. La nuit fut étouffante.
Divers scènes issues d’un café où nous avons squatté un long moment pour travailler sur le projet Mapping Solidarity. On peut constater une manière de s’armer contre la pollution et la poussière de Katmandou. « Tiksa » veut dire « OK » ^^
VRRRRROUMMMM !
Scène marrante où on est tous rentré dans un taxi. Ah ça m’a rappelé des souvenirs de mon voyage en 2011…….. (soupir) :p
Un Tali est un plat de riz accompagné de petits plats de viande, de légumes et de dal. On vous ressert jusqu’à ce que vous n’en vouliez plus.
Beaucoup de restaurants proposent de la musique live et de la danse. Cette fois, à la fin de la soirée, les danseurs sont venus aux tables pour inviter des clients courageux sur la scène. Grâce à Micke et Prakash qui se sont levés, je les ai suivis… et j’ai pu réaliser un rêve : danser façon bollywood sur une scène en face d’une danseuse dont je copiais les pas. Il parait que je me débrouillais pas mal ^^ Je ne sais si c’est la bière locale ou les épices ou le stress mais ça tournait, ça tournait !
Voici ce à quoi ressemble une danseuse népalaise. Elles sont généralement très belles et très souriantes. Les danseurs sont pas mal aussi.
Tentative romantique de dessin de Pokhara, son lac, ses montagnes…
Retour à Katmandou. Un peu de tourisme en ville, d’histoire, de culture. Une déesse vivante, Kumari, fait son apparition au public de sa fenêtre. Angelica et moi, nous perdons dans les rues de Katmandou à la recherche de Florid, notre hotel. Une fois tout le monde retrouvés, nous allons manger une dernière fois au restaurant avec Bikram, Prakash et un groupe de volontaires canadiens, américains, espagnols et galois. Je fais ma forte et commande un « Chicken Chilly » que je mange en entier. J’en ai les larmes au yeux. Je suis triste de te quitter Katmandou !